Pour cette première grande manifestation autorisée (suite aux interventions de la CGT, la LDH et le Syndicat de la magistrature en Conseil d’État), ce sont plus de 1 500 personnes devant le CHU de Saint-Nazaire qui ont manifesté leur soutien aux revendications des personnels soignants.
Les drapeaux multicolores des syndicats CGT, FO, UNSA, Sud etc. ; les politiques comme le PCF de Loire-Atlantique, LO, le NPA, etc. ; puis les citoyens étaient présents !
Christelle Conan, déléguée syndicale CGT au Centre hospitalier de Saint-Nazaire intervient en tribune pour dénoncer que « cette opération « Ségur de la Santé » vise à faire croire à la population que l’on s’occupe de la santé et aux hospitaliers qu’on aurait compris leurs problèmes. Qui, aujourd’hui, peut avoir confiance en ces gens là (NDLR : le gouvernement) ?
[…] Nous ne sommes pas des « héros » car soigner est un choix de vie quotidien pour nous. Nous voulons simplement travailler dignement et en toute sécurité avec une reconnaissance de notre travail. Nos vies, notre santé ne sont pas à vendre ! »
Puis Gaël Leturque, Secrétaire du syndicat FO des hospitaliers de Saint-Nazaire se demande si « le jour d’après sera-t-il différent du jour d’avant le confinement ? Oui si nous nous mobilisons, si dans notre secteur sanitaire mis en avant depuis des mois à cause d’un virus, la lutte des classes s’exprime pleinement et bat en brèche les politiques d’austérité qu’on impose à la santé, au secteur médico-social depuis des dizaines d’années. »
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© Patrice Morel
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