Elle commence par une assemblée générale qui réunit 14 cheminots actifs et 4 retraités autour d’un café pour discuter de l’actualité sur le projet de réforme des retraites et de la suite à donner au mouvement. En ce 64e jour de grève, l’unanimité des présents a reconduit le mouvement pour la prochaine journée d’action nationale. L’annonce de la présence de M. Farandou, nouveau PDG de la SNCF, le lendemain à Nantes permet d’organiser la mobilisation de plusieurs militants pour renforcer son accueil en gare (finalement, il ne viendra pas !…). Puis c’est l’heure du ramassage des copies : les premières feuilles de paie de janvier avec les jours de grève décomptés… c’est négatif en bas à droite ; une est à moins 830,84€ !

Le temps est alors venu de préparer les grillades, car c’est dans le gymnase de cet ancien dépôt que l’accueil de l’interpro est prévu aujourd’hui. Une quarantaine de personnes venues d’autres entreprises nazairiennes sont présentes pour partager ce repas à 7,50€, tout compris !…

Puis le temps est venu de gagner la place de l’Amérique Latine pour rejoindre les quelque 1 100 manifestants CGT, FO, FSU, Sud Solidaires, étudiants, Gilets jaunes, PCF, LO et citoyens pour cette journée nationale revendicative.
Dans son allocution Sabine Bernard, au nom de intersyndicale, ne manquera pas de préciser que « fragilisé, isolé, ce gouvernement veut accélérer, quitte à utiliser le 49,3 son arme de destruction massive déjà vue pour la loi travail. »
Le cortège, après un passage en bord de mer, rejoindra la sous-préfecture, pour se disperser dans le calme après une chenille qui redémarre...

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Patrice Morel
le 07/02/2020