Et cong !
6 août 2007 19:23
Un bateau est pris dans une violente tempête et coule.
Seul rescapé, un marin marseillais, accroché à une planche, échoue sur une île déserte. Heureusement il y a de l’eau douce, des fruits à profusion, et la mer est remplie de poissons, ce qui lui permet de survivre.
Le temps passe et au bout de plusieurs mois, un point grossit à l’horizon.
Un radeau apparaît. Il s’échoue sur la plage et une superbe naufragée débarque en s’écriant (avé l’assent) :
— Oh ! Bonne Mère ! Quelle île !
Et le Marseillais s’exclame :
— Té ! Je rêve ! Une femme et en plus une Marseillaise ! Oh !
— Cousine ! Je t’offre un verre pour ton arrivée ? T’aimes l’eau ?
— C’est parfait, dit la fille, moi j’ai le pastis. Elle sort de sa trousse de survie une bouteille de 51.
Le Marseillais est ébahi. Il lui dit :
— Je m’excuse, je n’ai que des fruits pour l’accompagner.
— J’ai ce qu’il faut, dit la fille en sortant des olives.
Le Marseillais est aux anges. Quand ils ont terminé leur apéritif, la fille lui demande :
— Ca fait longtemps que tu n’as pas vu une femme ?
— Pardi ! Six mois.
Alors elle se rapproche de lui et lui dit d’une voix douce :
— Ca te plairait de tirer un p’tit coup ?
Et le Marseillais extasié s’écrie :
— Oh ! Putaing ! Ne me dis pas que tu as amené les boules !
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