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Site personnel de Patrice MOREL.

Histoire
Article mis en ligne le 17 mai 2007
dernière modification le 18 juin 2025

par Patrice MOREL

Divers

L’Ouest en mémoire avec notemment une fresque chronologique. Site réalisé par les Pays-de-la-Loire, la Bretagne et l’INA.

Dates anniversaires
C’est une vraie encyclopédie...
Vous cliquez sur une date du calendrier, par exemple, votre date d’anniversaire, et vous verrez tout ce qui est arrivé à travers plusieurs siècles à cette date.

Centre d’Histoire du Travail (CHT) de Nantes :

France archives : trouver les références de toutes les archives conservées dans les service publics

Chemins de fer

AHICF (Association pour l’Histoire du Chemin de Fer).
C’est un centre de ressources pour l’histoire, le patrimoine et la culture ferroviaire, quel que soit le domaine et le but de leur activité, et tous les amateurs et amoureux du chemin de fer.
Elle possède une revue nommée Revue d’histoire des chemins de fer.
Son comité éditorial, multidisciplinaire, accueille tous les sujets en rapport avec l’histoire de l’univers ferroviaire, hommes, techniques, institutions, réseaux et territoires, entreprises, rôle des chemins de fer dans l’histoire économique, celle de la société, la culture et le patrimoine. Revue de sciences humaines et sociales, elle publie des études, des références, le résultat de travaux universitaires récents, des articles issus de manifestations scientifiques ou de projets de recherche.

Résistance

Musée et associations mémorielles

Amicale de Châteaubriant
Cette association a pour but de faire connaître aux jeunes les années noires de la dernière guerre, comprendre le rôle joué par les militants politiques, pour la plupart dirigeants de grandes centrales syndicales...

Musée de la résistance à Châteaubriant

Musée de la Résistance Nationale à Champigny.

Comité du Souvenir de Loire Atlantique (Résistance 44)

Vidéos (celles qui sont publiées ! [1])

22 octobre 1941, mort à Châteaubriant

22 octobre 1941. Sur les (…)

22 octobre 1941. Sur les photos des victimes et l’avis de recherche de l’auteur de l’attentat contre le colonel HOTZ, le commentateur raconte comment cent otages ont été fusillés par les Allemands en représailles, pour sensibiliser l’opinion. Les 27 premiers ont été choisis dans un camps de prisonniers politiques de CHOISEL près de CHATEAUBRIANT. ITW d’un homme qui se souvient : Visite avec le journaliste : PE les vieux bâtiments du camp de prisonniers. "Jamais on aurait pensé qu’ils étaient capables de fusiller froidement". Photo de de von Stupnagel :il veut un exemple. Photo de PIERRE PUCHEU, ministre de l’intérieur de Vichy, violemment anti-communiste,qui joue un rôle important dans la création des cours spéciales de justice, qui désignera lui-même les otages. ITW de FERNAND GRENIER, ancien prisonnier du camp de Choisel : ils avaient envisagé de se soulever contre la sentence. Grafittis des condamnés sur un mur. ITW d’un couple de fermiers, proches de la carrière où ont été fusillés les condamnés : après le départ du camion emportant les corps nous avons marché un mois dans le sang". Défilé de la CGT, en mémoire des fusillés communistes à CHÂTEAUBRIANT dans la Loire Atlantique.Le monument. ITW de JACQUES DUCLOS :"les raisons pour lesquelles l’auteur de l’attentat ne s’est pas dénoncé...C’est le dénommé Pucheu qui a choisi des jeunes communistes, comme Guy Môquet dont le père était communiste". Selon un article de l’Humanité du 09/11/1971, ce reportage sur le massacre de Châteaubriant en octobre 1941, a été tronqué : Fernand GRENIER explique dans le journal "On doit déplorer les importantes coupures apportées aux déclarations de Jacques DUCLOS et de moi-même.....Tout cela (le courage des militants communistes fusillés) avait été largement enregistré et a été supprimé. De même que divers autres témoignages".
Producteur / co-producteur : Office national de radiodiffusion télévision française
Journaliste : Pierre Andro
Producteurs : Pierre Dumayet, Jean Cazenave

Châteaubriant mémoire vivant

Des internés, hommes et (…)

Des internés, hommes et femmes, du camp de Châteaubriant, où furent fusillés 27 otages français en 1941, témoignent. Chaque année, des milliers de gens se souviennent en commun... (René Vautier)
Réalisateur : René Vautier
Genre : Documentaire
Durée : 01:05:00
Coloration : Couleur
Format durée : LM - Long métrage
Format original : Vidéo master

La lettre de Guy Môquet

17 ans et demi ! Ma vie a (…)

17 ans et demi ! Ma vie a été courte ! Je n’ai aucun regret, si ce n’est de vous quitter. Je vais mourir... ». La lettre du jeune Guy Môquet adressée à ses proches symbolise à elle seule tout le courage, la dignité et l’engagement de celles et ceux qui se sont sacrifiés pour notre liberté. A partir ce cette lettre d’adieu, François Hanss a imaginé et réalisé ce film en forme d’hommage pour traduire avec force et émotion les derniers instants de vie de ce très jeune résistant. Avec Jean-Baptiste Maunier (Guy Môquet)

La mer à l’aube (Guerre, 2011) Guy Môquet | Film complet en français

Le 21 octobre 1941 trois (…)

Le 21 octobre 1941 trois activistes appartenant aux "Bataillons de jeunesse" du Parti communiste abattent le lieutenant-colonel Karl Hotz dans le centre de Nantes. En représailles, Hitler exige aussitôt l’exécution de 150 Français. A Paris, à la Kommandantur, le général en chef von Stülpnagel va tout tenter pour réduire le nombre des exécutions exigées par le Führer. L’officier Ernst Jünger par ailleurs écrivain et philosophe, est chargé par son général de noter, heure par heure, les événements. A Châteaubriant, le sous-préfet est chargé de désigner les otages du camp de Choiseul qui seront fusillés. Parmi les prisonniers, le jeune Guy Môquet. La mer à l’aube est le récit des quelques heures qui séparent l’attentat de l’exécution des otages français, marionnettes suspendues aux fils d’une machine impitoyable qui ne fonctionne qu’à force d’obéissance.
Guy Môquet, 17 ans, est arrêté en 1940 puis, avec d’autres prisonniers politiques, fusillé en 1941 par les Allemands en représailles d’un attentat ; son testament : une lettre d’adieu à sa famille, rédigée juste avant son exécution.

Date de sortie : 14 octobre 2011 (Allemagne)
Réalisateur : Volker Schlondorff
Avec Léo-Paul Salmain, Ulrich Matthes, Christopher Buchholz

Jacques Duclos sur les fusillés communistes du 22 octobre 1941

Interview de Jacques Duclos,

Interview de Jacques Duclos, ancien secrétaire général du Parti communiste français, au sujet de l’exécution par les Allemands de cent otages, dont vingt-sept communistes du camp de prisonniers politiques de Choisel, près de Châteaubriant, après l’attentat du 22 octobre 1941 contre le lieutement-colonel Karl Hotz. Il met en cause Pierre Pucheu, ministre de l’Intérieur de Vichy, l’accusant d’avoir choisi lui-même les otages communistes. "Ce n’est pas par hasard qu’il ait choisi le jeune Guy Môquet, parce que son père était député communiste".
Producteur / co-producteur : Office national de radiodiffusion télévision française
Journaliste : Pierre Andro
Participant : Jacques Duclos
Producteurs : Pierre Dumayet, Jean Cazenave

Souvenir de Guy Môquet au lycée Carnot

Le mercredi 22 octobre 1941, à

Le mercredi 22 octobre 1941, à Châteaubriant, en Bretagne, les Allemands fusillent 27 détenus, parmi eux, un jeune lycéen parisien de 17 ans, Guy Môquet. Cette fusillade massive fait réponse à l’assassinat du commandant allemand de Nantes, le Feldkommandant Karl Hotz, quelques jours plus tôt. L’officier allemand a été abattu deux jours plus tôt, le 20 octobre, en plein centre de Nantes, par un militant communiste, Gilbert Brustlein, sur ordre du parti communiste clandestin.
À Paris, le général Otto von Stülpnagel, chef de l’administration militaire d’occupation, décide en représailles de faire exécuter 50 otages. L’officier allemand choisit les victimes dans une liste de détenus du camp d’internement de Choisel-Châteaubriant, qui lui a été fournie par un collaborateur du maréchal Pétain, Pierre Pucheu (il sera fusillé à Alger le 26 octobre 1943 par le gouvernement provisoire du général de Gaulle). Il a sélectionné ceux qu’il jugeait comme des communistes "particulièrement dangereux" ! A l’annonce de leurs noms, les condamnés ont 30 minutes pour écrire une dernière lettre à leur famille. Après cela, ils sont conduits en convois à la carrière de la Sablière, à deux kilomètres du camp. Là, ils refusent de se faire bander les yeux, comme l’usage le préconise, et meurent en chantant La Marseillaise, face à 90 SS.
Guy Môquet, était le fils d’un député communiste. Élève au lycée Carnot, à Paris, il s’engage activement dans les Jeunesses communistes après l’arrestation de son père, interné en camp en octobre 1939. Le jeune lycéen distribue des tracts dénonçant le régime, et c’est en pleine distribution à la gare de l’Est, qu’il est arrêté le le 13 octobre 1940 par trois policiers français.
L’adolescent est resté célèbre pour la dernière lettre qu’il adressa au siens, un texte profond, empreint d’une grande maturité. Dans l’archive que nous vous proposons en tête d’article, nous assistons à une cérémonie du souvenir en l’honneur du Résistant, à l’occasion du troisième anniversaire de sa mort. Nous sommes en octobre 1944 dans le lycée Carnot. Les élèves, les professeurs et de nombreuses personnalités inaugurent ce jour-là une plaque commémorative en l’honneur du courage de Guy Moquet. Un jeune lycéen lit des extraits de sa célèbre missive :
"Ma petite maman chérie, mon tout petit frère adoré, mon petit papa aimé. Je vais mourir ! Ce que je vous demande, toi, en particulier ma petite maman, c’est d’être courageuse (…) Certes, j’aurais voulu vivre. Mais ce que je souhaite de tout mon cœur, c’est que ma mort serve à quelque chose. 17 ans et demie, ma vie a été courte, je n’ai aucun regret, si ce n’est de vous quitter tous. Courage ! Votre Guy qui vous aime."

Journaux

VU (photos libres de droits.