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Prise de vues

La large majorité des prises de vues a été effectuée avec un appareil photographique argentique ou numérique. En argentique j’utilise un format 24X36 (Nikon F3) et la plupart du temps un objectif grand angle qui me permet de m’impliquer dans la situation lors de la prise de vues et d’être ainsi en lien direct avec le sujet photographié. Ainsi, hormis l’implication " voyeuriste / exhibitionniste " des protagonistes, une relation spécifique est liée à la photographie. Par exemple dans le cas de portraits le sujet sait que le photographe est présent et l’image est faite " en complicité ". Des exceptions existent toutefois, comme dans la scène du dormeur (SDF de la photo S1995008-15) où le sujet ne l’était pas.

Toutefois, certaines sont directement effectuées en informatique. L’informatique permet d’une part une visualisation plus rapide du résultat et d’autre part un nouvel apport de créativité et d’expression. N’ayant pas d’appareil photographique numérique, ma principale source est argentique et travaillée avec le logiciel " Photoshop " sur PC.

Des exceptions existent, comme l’image " Coke " où l’objet est directement mis sur le scanner. Cette technique est directement inspirée de cours pris avec James Durand sur le " Copy-Art " (c’était le photocopieur qui était utilisé alors).

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Les images présentées sont ainsi issues des techniques argentiques et numériques pour l’essentiel.

Celles en noir et blanc sont développées par mes soins. Un travail de " caches " est souvent nécessaire pour les personnaliser et ainsi exprimer ce que je souhaite. Ceci est rarement possible en laboratoire extérieur, à moins d’investir financièrement.

Celles qui vous sont présentées sont sur papier RC. Les tirages effectués pour une présentation " publique " sont sur papier baryté. Ce dernier support, certes plus difficile à travailler, correspond plus à mes attentes dans les tonalités. D’autres ont pour finalité l’édition.

L’appropriation des techniques informatiques a agrandi mon champ d’expression, mais je ne suis pas équipé de matériel assez performant pour finaliser une présentation correcte. Tous les tirages présents sont effectués par un laboratoire extérieur.

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Mon travail actuel est essentiellement la publication en presse. J’essaie d’obtenir une réactivité de plus en plus grande pour répondre à la demande. Je classe donc mes photos dans une base de données que j’ai conçue avec le logiciel Access en leur attribuant une numérotation suivant plusieurs critères.

En début de numérotation une lettre est attribuée : " S " qui indique que mes planches contact et pochettes négatifs sont Sans lettre (cela correspond à une période où je faisais la part des choses entre mes photos dans un cadre professionnel) ; " A " qui sont les photos Autres que dans mon cadre professionnel. Les quatre premiers chiffres correspondent à l’année de classement (dans la majorité des cas de prise de vues) ; les trois suivant au numéro d’ordre du film ; les derniers au numéro de photo sur le négatif.

Les images dépourvues de film ou issues de diapositives scannées sont classées dans des répertoires nominatifs divers.

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